Association des Wateringues Wallonnes

Présentation

Elle a été créee en 1996 ( parue au moniteur en 1997) ; elle représente et défend les intérêts communs des Wateringues.

Elle est l’interlocuteur auprès des autorités provinciales et régionales.

Elle participe à la modernisation et à l’harmonisation des différentes Wateringues.

Elle se charge de les informer des nouvelles législations les concernant directement ou indirectement et encadre leur fonctionnement.

Elle peut également leur apporter une aide si de besoin dans leur gestion et leur fonctionnement.

En 2007, +-195 Wateringues étaient toujours répertoriées en région wallonne soit :

  • +-128 dans la province de Luxembourg
  • +-25 dans la province de Namur
  • +- 22 dans la province de Hainaut
  • +- 14 dans le Brabant wallon
  • +- 6 dans la province de Liège

Beaucoup de ces Wateringues ont cessé d’exister ; c’est à dire que soit : elles ont mis fin à leur activité naturellement, soit qu’il n’y a plus de responsables pour s’en occuper et sont donc ainsi devenues obsolètes.

Certaines sont quand même toujours répertoriées comme telles sur la carte rubrique Wateringues du portail de la région wallonne.

En résumé : Lorsqu’un impôt est perçu par une wateringue auprès de ces adhérités (propriétaires) c’est tout simplement qu’elle fonctionne et que des responsables sont à sa tête.

Si cet impôt n’est plus perçu depuis au moins deux ans, c’est que la Wateringue a cessé d’exister.

Dans ce cas, la gestion des cours d’eau retourne et relève automatiquement comme partout en wallonie là où il n’y a pas de wateringue : à la province pour les cours d’eau de 2e catégorie, à la commune concernée pour les cours d’eau de 3e catégorie et aux riverains en ce qui concerne les non-classés.

Nos collègues

En Flandre : Vereningen van vlaams polders en wateringen.

La VVPW représente les intérêts de tous les polders et cours d’eau flamands. Ils les conseillent, les représentent et sont leurs interlocuteurs auprès des autorités locales, provinciales, flamandes et fédérales.

Aux Pays-Bas : Unie van waterchappen (Union des services des eaux).

L’Union des services des eaux est l’association des services des eaux néerlandais. Les offices des eaux sont responsables de la gestion des défenses contre les inondations, de la gestion régionale de l’eau et de l’épuration des eaux usées. Il existe au total 21 offices des eaux aux Pays-Bas.

Elle représente les services des eaux sur le terrain national et international, promeut les intérêts des services des eaux et stimule l’échange de connaissances et la coopération.

Dans le nord de la France : L’institution intercommunale des Wateringues.

L’Institution est administrée par un comité syndical constitué de 21 membres.
Les membres représentent les 6 collectivités adhérentes. Il règle par délibérations les affaires du syndicat et se prononce sur tous les sujets pour lesquels son avis est requis.

Le mot du président

Des cours d’eau à court d’eau et en débordement…….

Les changements climatiques sont à présent une certitude. Il n’y a pas un secteur d’activité qui n’en ressentira pas les effets, d’où le besoin d’une nécessaire adaptation. La gestion de l’eau deviendra de plus en plus problématique en raison de l’accroissement des épisodes pluviaux localisés, intenses et brutaux et d’un autre côté par des épisodes de sécheresse plus récurrents et plus longs.

Un impact important sur la qualité des eaux et la biodiversité est en train de se produire.

Le réchauffement des eaux occasionnant une concentration des pollutions et une modification des habitats…

On constate en été une baisse importante voir une absence d’eau sur de nombreux petits cours d’eau.

Cette évolution est d’autant plus marquée dans les milieux humides et aquatiques puisque les mares, les étangs sont ou seront amenés à disparaître.

Travailler sur les milieux naturels est un pari complexe et difficile puisqu’il s’agit de milieux en évolution permanente.

Une concertation avec tous les acteurs concernés, mais aussi le monde universitaire, les milieux économiques, les associations, et les citoyens est indispensable.

Des études et des recherches de solutions sont déjà et doivent être menées dans les domaines tels que l’Urbanisme, la gestion hydraulique, la biodiversité et l’agriculture.

Le caractère inondable de ces secteurs ainsi que le rôle fondamental qu’ils pourraient jouer à l’avenir dans la gestion des inondations doit être étudié.

L’adaptation et la résilience du territoire est devenue un impératif face à ces enjeux.

Devenons donc aussi des acteurs de solutions…